Mon jardin

Dans mon oasis de verdure où les oiseaux tentent d’échapper à l’hiver et où la nourriture se fait rare, je me rends dans l’abri de jardin pour prendre quelques graines. C’est là, au milieu des outils et des pots de fleurs, que je pense à nos affiliés retraités. Certains d’entre eux ont des difficultés à percevoir leur pension parce que leur dossier n’est pas à jour ou qu’ils ont oublié d’introduire leur certificat de vie à temps.

De retour dans mon jardin, les nuages se mettent à pleurer et je me surprends à regretter les journées ensoleillées. Alors que les mois passent et que soleil et averses se succèdent, mes collègues et moi-même sommes prêts à offrir une oreille attentive. Toute personne qui se pose des questions concernant son affiliation ou ses frais médicaux, qui n’a pas encore reçu sa pension ou qui a besoin d’aide pour remplir une demande, peut toujours compter sur notre aide de première ligne.

Et comme les saisons, chaque jour à la Sécurité Sociale d’Outre-Mer apporte sa part de problèmes à résoudre. En juin, par exemple, nous sommes inondés de questions sur le pécule de vacances. Le climat est alors aussi capricieux que le nombre d’appels téléphoniques et d’e-mails que nous recevons chaque jour. Certains de nos affiliés profitent de cette période pour mettre de l’ordre dans leurs affaires, préparer leur future retraite et faire des projets de voyages lointains. D’autres reviennent en Belgique et profitent de vacances bien méritées auprès de leur famille.

Quand arrive le mois de septembre, la rentrée scolaire apporte son lot d’aventures pour les enfants et les ados. Nous rappelons à certains parents expatriés qu’ils doivent souscrire les assurances nécessaires pour leurs enfants à charge. Avec mes collègues, nous garantissons que chaque membre bénéficie des soins et de la couverture qu’il mérite.

Lorsque l’automne laisse la place à l’hiver, les arbres de mon jardin perdent à nouveau leurs feuilles et les premières gelées arrivent. C’est aussi le moment où nous rappelons à nos retraités la nécessité d’un certificat de vie, une formalité souvent négligée, mais cruciale pour conserver leurs prestations.

En scrutant mon jardin à la recherche de signes de vie dans l’attente du printemps à venir, je me dis que nous travaillons effectivement au gré des saisons à la Frontline.